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3 questions à Marie-Carole Ciuntu, Présidente du GIP Maximilien

3 questions à Marie-Carole Ciuntu, Présidente du GIP Maximilien

Maire de Sucy-en-Brie et Vice-présidente de la Région Île-de-France, Marie-Carole Ciuntu a été élue Présidente du GIP Maximilien le 16 septembre 2021.

 

Aller de l’avant, en Île-de-France, pour la dématérialisation intégrale de la commande publique et le renforcement des achats responsables

Marie-Carole Ciuntu, Présidente du GIP Maximilien

Maire de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne) depuis 2007 et Vice-présidente de la Région Île-de-France depuis 2015 chargée de l’administration générale, du dialogue social et de la transformation digitale, Marie-Carole Ciuntu est avocate de formation. Elle a été élue Présidente du GIP Maximilien pour un mandat de 2 ans lors du Conseil d'Administration du jeudi 16 septembre 2021 et succède à Jean-François Legaret, Président de 2016 à 2021.

 

Quelles sont les raisons qui ont motivé votre candidature à la présidence du GIP Maximilien ? Quelles sont vos ambitions pour le Groupement ?

Ma candidature à la présidence de Maximilien m’a semblé pertinente car elle s’inscrit dans la logique de mon mandat d’élue à la Région Île-de-France, un des 10 membres fondateurs du GIP. Je suis vice-présidente du Conseil régional en charge notamment de la commande publique et de la transformation numérique.

Je me fixe d’ores et déjà deux grands objectifs dans le cadre de mon mandat. En premier lieu, continuer à accompagner tous ceux qui sont membres de Maximilien ou ceux qui vont le rejoindre sur la dématérialisation intégrale. En second lieu, aller de l’avant dans la commande publique responsable, domaine pour lequel Maximilien est particulièrement missionné et impliqué. Il faut consacrer une part importante dans notre commande publique aux clauses sociales et aux clauses environnementales.

En tant que Maire de Sucy-en-Brie et Conseillère régionale, quelles évolutions avez-vous constatées concernant la numérisation des services publics et de l’administration territoriale dans son ensemble ?

Comme tous ceux qui siègent au GIP Maximilien, je suis consciente de la nécessité de la dématérialisation. Celle-ci modifie en profondeur notre relation avec les usagers et nos méthodes de travail. Elle doit nous permettre davantage d’efficacité, de partage, d’accessibilité et de transparence. La crise sanitaire a encore renforcé notre volonté d’aller jusqu’au bout d’une dématérialisation qui reste partielle à l’heure actuelle.

Quelle est l’importance d’un portail d’administration numérique comme Maximilien pour les établissements publics franciliens ? Comment faire de la Région Île-de-France un territoire exemplaire en matière d’administration numérique et d’achats responsables ?

Le point fort du réseau Maximilien est d’apporter l’accompagnement dont nous avons besoin sur les différents sujets de sa compétence, en particulier dans le domaine de la commande publique responsable. C’est un chantier pour lequel nous allons accentuer les actions, tous ensemble, dans les mois à venir. Dans cette perspective, je me réjouis aujourd’hui que le GIP Maximilien soit lauréat de France Relance pour les deux projets qu’il a présentés. Par son soutien financier dans le cadre de la relance économique, l’Etat récompense l’excellence des actions du GIP à la fois sur la dématérialisation et sur les achats responsables. Cela confirme notre rôle moteur en Île-de-France dans ces deux domaines.