par Communication
3 questions à Sandrine Bousquet

3 questions à Sandrine Bousquet

Sandrine Bousquet, Directrice adjointe du GIP Maximilien, a décidé de partir vers d'autres horizons. Elle revient sur les 7 années passées au sein du groupement.

Vous avez débuté au GIP Maximilien en tant que chargée de communication et des partenariats ?

En effet, lorsque que j’ai démarré cette belle aventure professionnelle au sein du GIP Maximilien, en 2014, on m’a confié le développement de son assise territoriale et les actions de communication qui en découlaient. Le GIP comptait alors une quarantaine d’adhérents. On dénombre, pour mémoire, plus de 3 000 pouvoirs adjudicateurs en Île-de-France. Les perspectives étaient donc immenses. 

Sous l’impulsion de la Présidence et du Directeur en poste, j’ai travaillé à développer la notoriété de Maximilien auprès de nombreuses collectivités et acheteurs publics franciliens. En 2018, la mise en œuvre réglementaire du "Tout Démat’" dans la commande publique a été effective. Ce fut une période très intense et de nombreux acheteurs nous ont rejoints.

Nous avons également pu nous développer grâce à nos actions sur le territoire que nous avons initiées ou portées avec les membres fondateurs du GIP : le Conseil régional Île-de-France, les départements franciliens, l’Agence des Espaces Verts, la ville de Paris, l’EPT Plaine Commune et la ville d’Aubervilliers. Notre présence sur les salons départementaux des Maires, celui de l’AMIF, lors du salon des entrepreneurs, la mise en place d’un partenariat dans le Département du Val d’Oise en collaboration avec le Syndicat Val d’Oise Numérique et l’Union des Maires ont permis de faire connaître le GIP et de développer sa notoriété.

À mon arrivée, la Préfecture de Région Île-de-France venait de confier au GIP Maximilien une mission pour développer l’accès aux marchés publics des entreprises du secteur du numérique. La réglementation s’ouvrait et permettait désormais  aux acheteurs publics de développer leurs actions de sourcing. Ce projet d’interconnaissance entre le secteur public que je découvrais et le monde du numérique d’où je venais a été une belle entrée en matière et a permis au GIP de développer ses liens avec le monde économique de l’Île-de-France : Chambres de commerce, le Syntec Numérique, les  Pôles de compétitivité Systematic Paris Région et Cap digital. Ces rencontres Openmap Numériques ont eu un beau succès et sont rentrées ensuite dans l’ADN du GIP puisqu’elles ont été intégrées dans les missions achats responsables que Maximilien porte. 

Aujourd’hui Maximilien regroupe, au-delà de ses membres fondateurs, 375 adhérents dont les plus gros acheteurs publics comme la Métropole du Grand Paris, les acteurs des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (la Solideo et Paris 2024), le Resah avec qui nous avons signé un partenariat qui permet aux nombreux acteurs du monde de la santé de bénéficier de nos outils et services, l’UGAP, la quasi-totalité des Établissements publics Territoriaux pour ne citer qu’eux.

Ce travail d’équipe, constant pour développer et favoriser le maillage territorial, permet aujourd’hui aux entreprises d’accéder sur la plateforme Maximilien à plus de 11 milliards de commande publique, ce qui représente une véritable source de développement économique.

Quels dossiers majeurs avez-vous portés après être devenue Directrice adjointe ?

Après 3 années bien remplies auprès d’Alexis Boudard et suite à son départ, on m’a proposé en 2017 de devenir l’adjointe de Flora Vigreux, devenue Directrice puis ensuite de Daniel Coissard. L’équipe s’est étoffée et mon rôle a consisté à fournir un appui constant à mes responsables pour les aider dans le pilotage du GIP. J’ai donc poursuivi le suivi des actions de communication et de promotion du GIP ainsi que des actions de support en matière de gestion financière, comptable et ressources humaines. 

J’ai eu un grand plaisir aussi à assurer un lien permanent avec les élus du Conseil d’Administration et notamment Jean-François Legaret, Conseiller régional et Président du GIP Maximilien pendant 5 ans.

Je souhaitais vivement développer l’offre d’accompagnement en matière d’achats responsables. Tout d’abord, la Mission d’appui au développement des Clauses sociales dans les marchés publics. La MACS est au cœur du dispositif régional porté par l’État en région pour développer l’insertion de personnes éloignées de l’emploi. Puis en 2020, sous l’impulsion du Conseil régional, j’ai été ravie de porter l’initiative de la création d’une mission dédiée aux achats publics circulaires et environnementaux. Quand je vois que plus de 50 acheteurs publics franciliens ont participé, il y a quelques jours, à notre formation à la commande publique circulaire, je pars avec le sentiment d’avoir mis sur les rails des projets qui ont un véritable sens et qui font de l’Île-de-France un territoire exemplaire.

Quels sont les atouts du GIP Maximilien selon vous et comment l’imaginez-vous évoluer ?

Les atouts du GIP Maximilien sont nombreux. Pour n’en citer que deux, il me semble que son principal atout, c’est de proposer une offre complète aux acheteurs publics comprenant des outils modernes et interopérables ainsi qu’un réel accompagnement par une équipe professionnelle, impliquée et soucieuse de la qualité de services.

Un autre atout du GIP est sa capacité à innover et offrir une offre différenciante : que ce soit sur l’offre "dématérialisation" ou celle sur les "achats responsables", les équipes participent aux projets portés par l’État (Plan de Transformation Nationale de la Commande Publique de la DAJ, inter réseau national de la Commande Publique Responsable) pour permettre d’offrir des services en adéquation avec les projets portés  au niveau national.

Les deux projets lauréats, déposés cette année, à l’appel à projets France Relance en sont l’exemple. Pour grandir encore, le GIP Maximilien pourra s’appuyer sur des bases partenariales solides et une équipe expérimentée confiée à son nouveau Directeur à qui je souhaite une pleine réussite.